Objectives: Toute diplopie, qu’elle soit transitoire ou permanente, peut révéler une urgence. On ne saura que rétrospectivement si ça n’en était pas une.
La démarche devant toute diplopie est codifiée :
Accepter d’examiner le patient en urgence (ou l’adresser à un centre d’urgence) dans tous les cas, mais a fortiori en cas de douleur. Ne jamais dire que ça peut attendre : on n’en sait rien tant que le diagnostic n’est pas fait.
Vérifier qu’il s’agit d’une diplopie binoculaire.../...
Introduction: .../...En cas de douleur associée à la diplopie, une extrême urgence est probable, bien que nombre de paralysies oculomotrices ischémiques du diabétique soient douloureuses.
Se précipiter sur les pupilles : mydriase + III extrinsèque + douleur = rupture d'anévrisme. L'urgence n'est pas l'IRM de confirmation mais l'hospitalisation dans un centre compétent pour traiter, et c'est dans ce centre que les explorations seront conduites.
Foncer sur les orbiculaires : diplopie + déficit orbiculaire = myasthénie très probable.Gêne respiratoire ou fausses routes = hospitaliser
Materials / method: Préciser le ou les muscles responsables de la diplopie
Déterminer s’il faut raisonner en termes de nerfs oculomoteur ou en termes de muscles
Evaluer le degré d’urgence d’un traitement
Evaluer le degré d’urgence des examens complémentaires (si la diplopie a été transitoire faire un bilan d’accident ischémique transitoire, sauf si on est certain que ça n’en est pas un)
Signaler que la conduite automobile est interdite
Results: Traitement de la diplopie
Prismes et secteurs constituent une solution transitoire souvent satisfaisante.
Ensuite, une fois le diagnostic établi, et lorsque le patient a expérimenté le confort de la meilleure solution optique possible, s’il reste inconfortable et s’il est « demandeur », on peut proposer une chirurgie oculomotrice qui sera chaque fois que possible une chirurgie réglable sous anesthésie topique, permettant en cours d’intervention de faire asseoir le patient pour lui demander s’il voit double, faire un écran alterné.
Conclusion: La normalité de l'IRM n'écarte pas une urgence, car une atteinte ischémique, avec IRM normale, est aussi une urgence.
Diagnostiquer les muscles impliqués dans une paralysie oculomotrice est un préalable.
Le but de la chirurgie n'est pas de guérir la paralysie, puisqu'on ne sait pas le faire, mais de ré-atteler les yeux, ce qui nécessitent souvent d'opérer aussi le côté sain.
Disclosures
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No
This work was not supported by any direct or non direct funding. It is under the author's own responsability